11 mai 2020, fin du Grand Confinement.
Alors que le monde s’ouvre de nouveau…
Puisque le monde coure bientôt...
La méditation Pleine conscience : L’immobilité battante.*
C’est bien de cela qu’il s’agit !
L’Assise dans la méditation serait une immobilité battante ?
Oui, radicalement, oui !
Certains voient la méditation comme une pratique molle et peut-être même paresseuse.
S’assoir et ne rien faire, quelle idée…quand il y’ a tant à faire de par le monde !
N’est ce pas de la paresse ou même de la faiblesse ?
En réalité, l’immobilité demande de la détermination et du courage, celui de ne pas faire comme d’habitude, par exemple de fuir le désagréable, l’inconfortable.
Dans l’immobilité on décide de faire face, de ne pas fuir ce qui nous gêne mais de le regarder droit dans les yeux.
La détermination quant à elle n’est pas de l’ordre de la volonté, ni de fer, ni de faire mais sa nature est tranquille, une tranquille certitude d’être là, vraiment là.
Être là, totalement et pleinement dans le confort et l’inconfort, nous permet de vivre toute son expérience humaine, de la laisser se manifester, sans choix égotiques. Et ça c’est du courage, le courage d’être soi.
Dans l’assise nous nous rencontrons et nous nous offrons le cadeau peut être le plus précieux d’une existence : notre présence attentive, vivante et aimante.
Lisdalia.
L’immobilité battante. Livre-entretien avec Pierre Tal-Coat, peintre.

Alexandre Jollien